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Contrôler les accès et le surf sur le Web... quelques bonnes raisons. Base de connaissance gigantesque, outil de communication mondial, Internet avec le Web est devenu un outil de travail bien souvent indispensable. Malgré ces qualités qui ont fait son succès et assuré son développement, ce réseau n'est pas qu'un instrument professionnel. A portée d'un simple clic, on y trouve le bon comme le pire des contenus. Sans compter les virus, spywares (logiciels espions) et autres chevaux de Troie, Internet ouvre un véritable espace de «jeux» et de «perdition». A en croire les enquêtes, grand nombre de salariés passent près d'une heure par jour à surfer sur des sites bien éloignés du sujet professionnel. Ces chiffres augmentent à l'approche des fêtes de fin d'années (achats, recettes de cuisine, etc.) ou lors de grands événements (Coupe du monde de football, Elections, etc.). La perte de productivité Une demi-heure par jour, ça fait 10 heures par mois, soit au final 100 heures par an ou plus de deux semaines de congés passées au bureau... sur internet. Les besoins en bande passante (débit internet) s'en trouvent augmentés, les problèmes techniques (virus, spyware, Chevaux de Troie, etc.) générateurs de maintenance et d'arrêt des systèmes informatiques sont autant de coûts masqués. Le risque juridique Un salarié peut entraîner la responsabilité juridique de son employeur (civile et pénale) si son utilisation d’Internet se révèle illégale. En effet, l’employeur sera responsable des actes illicites de ce salarié sur le fondement de la responsabilité des commettants du fait de leurs préposés vis-à-vis des tiers (art. 1384 du Code civil). Au niveau pénal, la responsabilité pouvant être recherchée sur des moyens de droit, tels que la condamnation d’un employeur pour « Incrimination de la fourniture de moyens » (Exemple : Lucent Technologies, décision du TGI de Marseille Juin 2003). L'employeur est tenu à une obligation de maîtrise de son système d’information, celui-ci ne devant pas être utilisé à des fins illicites (Arts. L226-17 du Code pénal, et 1384 al 5 du Code civil), ni à des fins de recel (Art. 321-1 du Code pénal). Le salarié par son comportement «illicite» devient un danger pour son employeur: backdoor, fuite de données, ingénierie sociale, etc. Pour maîtriser ces risques, il est préconisé de mettre en place une charte d’utilisation des moyens informatiques auprès des salariés. Le risque d'image et le risque social Le risque d'image pour l'entreprise est important. On imagine l'impact sur un visiteur d'une entreprise devant un écran ouvert sur un site pornographique, bien que ce contenu soit légal, il peut être non souhaité par les dirigeants de l'entreprise. Il en va de même sur le risque social. Le fait de montrer à quelqu’un des images ou des films pornographiques sans son consentement est considéré comme du harcèlement sexuel. Jeune public En France, l'article 227-24 du Code pénal édicte que « le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d'un tel message, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende (375 000 euros pour les personnes morales) lorsque ce message est susceptible d'être vu ou perçu par un mineur. » |